
Je vous partage ici le premier essaie d'une réflexion sur un thème qui me tient à cœur: le Temps.
Ce sujet qui à la fois me passionne et m'effraie, nous laisse place à de nombreux mystères qui seront, un jour je l'espère, résolus.
Sans prétention d'exactitude ou de nouveautés révolutionnaires, ceci ne reste que le fruit de ma pensée et de ma réflexion personnelle, évidemment influencées de lectures et de recherches.
Tout n'est peut être pas correctement expliqué, c'est pour cela que je vous demande de laisser place à votre indulgence et votre imagination pour parvenir à comprendre le fond de ma pensée.
Évidemment cet article évoluera au fil du temps, de mes idées et bien sûr de vos conseils. Mes réseaux sociaux restent à votre disposition pour en discuter.
En espérant que mon analyse vous permettra de découvrir de nouvelles choses: Bonne lecture!
Introduction
Il est impossible de définir le temps sans notions déjà intégrées de temporalité.
En effet, si le temps est le milieu où se déroule une succession d’événements, il est ici question de définir les deux paramètres principaux: la succession et l’événement.
Or la succession est une succession car il y a notion de suite par rapport à un fait antérieur, et donc cela induit qu’il y ait un fait passé et un fait a venir, et donc une notion de temps est déjà présente.
Il en est de même pour l’événement: l’événement est tel qu’un fait se produit a un instant donné, selon une échelle choisie.
Qu’est ce que l’instant et l’échelle?
L’instant x auquel se produit l’événement est un point bien défini et unique sur la ligne du temps tandis que l’échelle donne les bornes auxquelles l’on souhaite reporter notre événement selon cette même ligne du temps.
En exemple, la seconde guerre mondiale est définie comme un événement, à un instant unique dans le temps (malgré que cette dernière soit sur plusieurs années) et elle est événement à l'échelle que l’on souhaite, comme l’échelle de l’humanité. On a donc les bornes qui sont le début et la fin de l’humanité.
Ainsi dans ces deux paramètres, la succession et l’événement, permettant de définir le temps, la notion de temps est déjà présente.
Alors peut-on réellement définir une idée par une idée dont on ne connaît pas la définition?
Soit notre modèle de durée basée sur les secondes, minutes, heures, jours.
Supposons ici un chronomètre qui ne dépasse pas les secondes, celles-ci défilent mais la notion de minutes, d’heures de jours n’est pas prise en compte.
Notre temps est, jusqu’à preuve du contraire, inarrêtable. Il peut être dilaté, étiré mais pas arrêté.
Voyons alors une seconde, elle est composée de centièmes de seconde, elles mêmes composées de millièmes de secondes qui sont finalement elles mêmes composées de milliardièmes de milliardièmes de secondes.
Dans le sens inverse, nos milliardièmes de milliardièmes de secondes composent des millièmes qui elles même composent des centièmes qui elles même composent une seconde.
Mais le temps est continu donc cette seconde donnera naissance à une nouvelle seconde qui donnera naissance à une nouvelle et cela autant de fois que l’on souhaite.
Si l’on prend ce modèle, cette seconde peut donner naissance à autant de secondes dans le futur et donc elle peut donner naissance à 31 millions de secondes. Soit dans notre modèle terrestre une année environ. Cette année est donc composée de secondes et comme l’on a dit avant celles-ci sont composées de milliardièmes de milliardièmes de secondes.
Donc l’année elle-même est composée de milliardièmes de milliardièmes de secondes et donc toute milliardième de milliardièmes de seconde provoque indirectement une année.
Mais l’on peut dorénavant s’occuper d’échelles bien plus grandes et bien plus petites.
En effet ces secondes provoquent des années mais provoquent autant d’années que l’on souhaite. Réciproquement ces secondes sont composées de milliardièmes de milliardièmes de secondes, mais l’on peut également les considérées comme composées d’échelles de temps bien plus petites et donc infiniment plus petites.
Nous avons donc, un temps infiniment petit donnant naissance à un temps infiniment grand.
On peut alors supposer ici que notre temps est infini.
Mais cette idée donne donc naissance à des problèmes auxquels nous sommes confrontés:
Peut-on prédire un futur grâce au passé du temps?
L’on peut explorer le temps infiniment petit a l’échelle de notre Univers, mais peut-on parvenir à une origine, un point de départ de ce temps ?
Dans notre cas l’on aurait le début du chrono soit t=0.0 ( l’on remarque ici l’importance du symbole ‘égal’ qui est bien une égalité totale et non une approximation.)
De plus, le temps est une idée définie par sa présence, il est défini car il existe. Est-il donc juste d’écrire t=0.0? car si t=0.0, le temps est nul et s’il est nul cela signifie qu’il n’a pas encore pris effet et n’existe donc pas encore ?
Cela confirme donc le problème qui est de trouver une origine à ce temps.
Infinité temporelle
Comme le prouve Einstein dans sa théorie de la relativité, l’espace et le temps sont inexorablement liés.
De plus comme donné précédemment, un événement est un phénomène considéré comme localisé et à un instant déterminé. Donc en tout point dans l’espace et en tout temps se produit un événement. Le temps est donc une succession infinie d'événements.
Cependant le temps reste le cadre, et les bornes de l’Univers (Dès lors que le temps a commencé, le temps a commencé). L’Univers se déroule dans le temps.
Mais comme le temps est une succession d’événements instantanés, l’Univers est lui-même succession d'événements à toutes échelles. Considérons une portion quelconque de l'Univers, selon une échelle de temps quelconque également. Une infinité d’événements instantanés se déroulent en ce lieu durant le temps choisi puisque tout événement est composé d'événements encore plus instantanés. L’on peut décomposer un événement par millions d’événements plus instantanés et donc par une infinité d’événements plus instantanés. Mais si l’on réduit cette échelle de temps, puisque tout est événement également, il existe durant cette plus courte période des événements également composés d’une infinité d'événements plus instantanés . Illustrons cela pour mieux comprendre.
Supposons un joueur de football tirant dans un ballon jusque dans un but.
Notre échelle de temps est la durée que met le ballon à atteindre le but et notre cadre est le stade de foot.
Sur sa trajectoire le ballon évolue dans l’espace, donc sur le temps de sa trajectoire il avance. Tout est événement ainsi, lorsque le ballon avance d’un millimètre, cela est un événement. Il existe déjà ,si ce dernier effectue un trajet de seulement 1 mètre, beaucoup de millimètres et donc beaucoup d’événements.
Mais si l’on prend une échelle de temps infiniment petite, il existe une infinité de distances minuscules parcourues et donc une infini d'événements.
Mais maintenant si nos bornes changent et que l’on considère notre échelle de temps le temps que met le ballon à arriver à la moitié de sa trajectoire: Il avance millimètres par millimètres, événements par événements. A une échelle de temps infiniment petite, il avance toujours à des distances infiniment minuscules, et il est donc toujours question d’une infinité d’événements successifs.
Donc en tout échelle de temps se produit une infinité d’événements.
L’Univers est lui-même une échelle de temps, il est donc composée lui-même d’une infinité d'événements.
Nous avons donc un Univers défini par un cadre et des bornes soit le temps et du contenu soit les événements.
A la manière d’une pièce de théâtre, cette dernière est définie et composée par un cadre soit la scène, également de bornes soit le temps de la pièce et enfin de contenu, le jeu des comédiens.
Mais si la scène était infini, et que les bornes de la pièce de théâtre étaient infinies (Elle n’est pas limitée par une durée), et également que le contenu était infini (On suppose que tant que les comédiens peuvent jouer, ils jouent. Comme les bornes sont infinies, ils jouent à l'infini.), alors l’on peut dire que cette pièce de théâtre serait infinie.
Voilà le modèle de notre Univers:
Le cadre dans lequel il se déroule est infini: le temps.
Ses bornes durant lesquelles il peut se dérouler sont infinies: le temps est infini donc non borné.
Et enfin son contenu est infini puisqu’il est défini par succession d’événements eux-mêmes infinis.
On peut donc dire que notre Univers est infini.